Dépression saisonnière

La Dépression Saisonnière : comment la reconnaître et mieux la vivre au quotidien.

La dépression saisonnière, ou Trouble Affectif Saisonnier (TAS), c'est ce coup de mou qui arrive souvent quand l’automne pointe le bout de son nez, que les jours commencent à raccourcir et la lumière disparaît. Tout à coup, on se sent moins énergique, on a un moral en berne, et c’est comme si le soleil nous manquait cruellement. Mais ça ne touche pas tout le monde de la même façon : certains s’en rendent à peine compte, alors que pour d’autres, c’est carrément le gros blues. Pas de panique, il existe des moyens simples de mieux vivre cette période. On va voir comment l’identifier et, surtout, comment l’aborder sans culpabilité.

1. Qu’est-ce que la Dépression Saisonnière ?

C’est un état qui arrive quand la lumière naturelle diminue avec l’arrivée de l'automne. En gros, notre corps a du mal à s’adapter à ce manque de lumière, ce qui chamboule notre horloge interne (le rythme circadien, si on veut être technique) et nos hormones du bonheur, comme la sérotonine et la mélatonine. Résultat, on peut ressentir une baisse de moral, une grosse fatigue ou un manque de motivation, surtout pendant les mois les plus sombres de l’année.

2. Les signes qui doivent nous mettre la puce à l’oreille

Tout le monde ne réagit pas de la même manière, mais il y a des signes qui peuvent alerter :

• Fatigue intense : On a beau dormir, on se réveille crevé·e. Comme si on n’avait jamais assez de repos.
• Perte d’intérêt : Les choses qui nous faisaient plaisir deviennent soudain moins motivantes.
• Tristesse ou irritabilité : On se sent souvent triste sans vraiment savoir pourquoi, ou alors on est plus facilement irritable.
• Modifications de l’appétit : Envie de manger plus, surtout des trucs sucrés ou bien gras. Ou alors, à l’inverse, on n’a plus du tout faim.
• Difficulté à se concentrer : C’est plus dur de rester focus sur ce qu’on fait.

Il est important de se rappeler que si vous vous reconnaissez là-dedans, ça ne veut pas dire que quelque chose ne va pas chez vous. C’est une réaction normale aux changements de saison. Et pour certain·e·s, c’est même tellement subtil qu’ils ne font pas tout de suite le lien avec l’hiver. Ce qui compte, c’est d’observer comment vous vous sentez et de comprendre en quoi cette période est plus difficile pour vous. Si par contre, les changements sont significatifs et vous inquiète, il est important de consulter un professionnel de la santé mentale.

3. Ne pas se culpabiliser, mais observer et comprendre

C’est important de ne pas se juger ou de se sentir coupable si l’on vit mal l’arrivée de l'automne. Ce n’est pas une faiblesse. Plutôt que de se dire qu’on devrait « aller mieux » ou « ne pas se laisser abattre », on peut essayer de voir pourquoi c’est plus difficile pour nous en ce moment. Observer les moments où on se sent moins bien, les situations ou les habitudes qui nous pèsent, c’est un premier pas pour s’adapter et avancer.

4. Pistes simples pour mieux vivre cette période

Il existe plein de petites astuces pour mieux traverser la saison sombre, et certaines sont plus simples qu’on ne le pense !

a) Tenir un journal :

Notez les moments où vous vous sentez le plus fatigué·e ou triste, ce qui vous pèse, ce qui vous épuise. Ça peut être très utile pour comprendre ce qui se passe. Peut-être que c’est le manque de lumière le matin, ou bien le fait de moins voir vos amis. Un journal, ça permet de prendre du recul et de mieux cerner ce qui affecte votre moral.

b) Revoir ses fondamentaux :

Il est essentiel de revenir aux fondamentaux pour voir si on prend soin de soi comme il faut. Une petite check-list :

• Alimentation : mangez équilibré, avec des aliments qui apportent de l’énergie et des bons nutriments (oméga-3, vitamine D…). Allez voir sur internet les recettes riches en magnesium, zinc et vitamines pour donner du peps à tes menus ou consultez un.e expert.e en nutrition.
• Sommeil : Adoptez un rythme régulier, se coucher à des heures fixes et créez un environnement apaisant pour bien dormir.
• Activité physique : Bougez, même un peu, c’est super pour relancer les endorphines (les hormones qui nous donnent un boost) et la dopamine (qui apaise). Ça peut être une simple marche, un peu de yoga, ou n’importe quelle activité qui vous fait du bien.
• Relations sociales : Évitez de vous isoler. Voir des amis, partager un café, discuter, tout ça, c’est important pour maintenir un moral stable.

c) Le recours aux vitamines et aux plantes

On peut aussi se tourner vers des solutions naturelles pour un petit coup de pouce.

Par exemple :

• Compléments alimentaires : Demandez conseil à un médecin ou un pharmacien pour un cocktail de vitamines, notamment la vitamine D, qui manque en hiver.
• Les plantes : Profitez des bienfaits des tisanes (comme la camomille ou le millepertuis) ou des huiles essentielles (lavande, orange douce…) à diffuser pour se détendre. Et pourquoi pas un « bain de forêt » ? Allez marcher dans la nature, respirez l’air frais, ça a un effet très apaisant.

d) La lumino- thérapie

La lumière thérapie, c’est hyper efficace pour certaines personnes. Il suffit de s’exposer à une lampe spéciale (10 000 lux) pendant 20-30 minutes le matin pour compenser le manque de lumière naturelle. Ça peut vraiment aider à rebooster le moral et l’énergie.

5. Prévenir et se préparer

Pour celles et ceux qui savent que c'est une période difficile, anticiper et se préparer peut vraiment changer la donne. Adoptez des routines qui incluent de la lumière, de l’activité physique, et du temps pour soi avant même que les jours ne raccourcissent, c’est un bon moyen de mieux vivre cette période.

En Conclusion

La dépression saisonnière, ça touche beaucoup de monde, et c’est normal de se sentir un peu plus bas quand les jours raccourcissent. L’arrivée de l'automne, ça peut être une période pour se reconnecter à soi-même, prendre le temps de s’écouter, et poser de petites actions pour traverser cette saison en douceur. L’essentiel, c’est de ne pas se culpabiliser et de trouver ce qui fonctionne pour soi, que ce soit en ajustant son mode de vie, en se tournant vers des solutions naturelles ou en cherchant le soutien d’un professionnel si besoin.

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